Paroisse de Montagny-Tours

Paroisse de Montagny-Tours

Selon les historiens, les origines de la paroisse de Montagny-Tours remontent au 8ème siècle. La première mention écrite de la communauté paroissiale figure dans le Cartulaire de Notre-Dame de Lausanne (1228) qui énumère Montagny-Tours parmi les 36 paroisses du décanat d’Avenches. A l’époque, le clergé résidait à l’église de Notre-Dame de Tours, sanctuaire marial fréquenté par des foules de pèlerins. Cette situation se prolongea durant plus de 1000 ans, jusqu’en 1913, date à laquelle le curé vint s’établir à Montagny, où une cure venait d’être construite.

Attestée au 12ème siècle déjà, l’église de Montagny-les-Monts, filiale de Tours, a été édifiée en même temps que le château des sires de Montagny dont il ne reste aujourd’hui que le donjon et quelques pans de murailles. Partiellement incendiée en 1447 par les Fribourgeois en guerre contre le duché de Savoie, la chapelle gothique du château fut restaurée en 1449, puis

reconstruite en 1589. Consacrée église paroissiale à la fin du 16ème siècle, cette chapelle constitue aujourd’hui le choeur de l’église actuelle. Elle abrite une fresque du 14ème siècle représentant le Couronnement de la Vierge, un baptistère baroque, ainsi qu’une imposante statue gothique datant de 1340, la Vierge à l’Oiseau.

Agrandie une première fois en 1760, puis en 1926, l’église de Montagny fut rénovée dans le courant des années 60. Elle est ornée d’un chemin de croix, œuvre originale, simple et dépouillée, créée en 1967 par le peintre fribourgeois Raymond Meuwly. En 2004, la paroisse fit l’acquisition d’un nouveau mobilier liturgique dont la réalisation fut confiée à un autre artiste fribourgeois, le sculpteur Jean-Jacques Hofstetter. Comme Notre-Dame de Tours, l’église de Montagny est placée sous la protection de la Sainte Vierge, sous le vocable de l’Immaculée Conception.

Notre-Dame de Tours

Au coeur de la Broye, le sanctuaire de Notre-Dame de Tours trouve son origine dans l’Antiquité. Les celtes y dressèrent des fortifications sur lesquelles les Romains édifièrent une tour de guet.

Dès le IVe siècle, le christianisme est attesté sur la colline de Tours. Des fouilles récentes ont mis à jour les ruines d’une église paléochrétienne, datant de l’époque de l’évêque saint Maire, évêque d’Avenches, propriétaire du lieu où il se construisit un oratoire privé, consacré à la Vierge Marie.

Au Moyen Âge, devenu église paroissiale, Tours participa à la floraison chrétienne sous le règne de la bonne reine Berthe.

Notre-Dame de Tours accueille les pèlerins de la région, les malades, les brancardiers, les marcheurs de Saint-Jacques de Compostelle. Des groupes de chrétiens de nos paroisses et d’ailleurs, des familles, y viennent pour des récollections, des retraites, des baptêmes, des mariages et autres fêtes. Chaque année ont lieu des pèlerinages pour les malades et pour les paroisses.